samedi 15 avril 2017

La Péne de Viella 9 avril 2017





Au départ du Parking de l'Office du Tourisme, une belle boucle...

Par Solférino, nous laissons le Pont Napoléon à notre droite.



Ces deux rochers ont été séparés pour devenir la Porte d'Espagne (767 m).
Avant la construction de la route, les habitants de la rive droite du gave de Pau remontaient le "pas de l'échelle"(crête à gauche sur la photo), traversaient la forêt et redescendaient sur les Astés puis Luz.
Nous prenons le sentier que l'on devine à gauche.

Ce sentier, remis en état par François Pujo, n'est pas très fréquenté, les sangliers y sont les rois.

Il grimpe assez rapidement. Les épines lacèrent les mollets.

François  nous guide vaillamment.
 Érudit, il nous communique sa passion de l'histoire .
Une belle cascade se dévoile derrière les fourrés.
L'eau bouillonnante court dans un  murmure mélodieux.

Un peu de douceur...
...et de galanterie.
Le Riou Maou ( mauvais ruisseau) descend d'Abiè.


Une belle grange à Pouey Plagnet.






Une pervenche.
Belle vue sur Luz , le Sardeilh et le pic de Nére (2394 m) .

Les deux tours du château de Sainte Marie défient les lois de la gravité.


Nous traversons les Astés et montons vers Cureilles.


Nous ne prenons pas longtemps la piste, le sentier de l'Estibe nous offre des raccourcis.
La magnifique grange de "Partarriou"(ceux qui vivent avant le ruisseau) dont le pré nous conduit vers le pont sur l'Yse:"le pont de Cureilles".


Vers le Nord..


Le Létious (2589 m).

L'Yse reste dans  le lit que les hommes lui ont emménagé suite à la crue de 2013.

Elle a l'air très sage et disciplinée.

Le tussilage pas d'âne "toussiquéto"(merci Dominique Platon ).
 Plante médicinale contenant , particulièrement dans ses feuilles, des mucilages et du tanin.

En cette saison , le contraste est saisissant entre les prairies fauchées et l'herbe sauvage ou "lastou".

Les troupeaux sont encore autour des villages, ils ne vont pas tarder à occuper les prés de moyenne montagne .

Le Bergons (2068 m) est juste derrière ce sommet.

La neige commence à fondre.

La "passade" de Viella, point culminant (1435 m): le chemin, peu pratiqué, est caché sous les bruyères.

Au "bas de Lort" , l'eau coule en un mince filet. Nous avons du mal à croire, vu le relief, que jadis, les vaches s'y abreuvaient.






Nous voici sur le GR10. Cette murette marquait la limite communale.
Voici une grille qui retiendra les poils de l'ours qui ne manquera pas de s'y gratter . Ceci  prouvera son passage.

Cette pierre permettait à un portail de tourner sur ses gonds.


François nous explique la gestion des forêts dans les siècles passés.




Les chenilles processionnaires descendent d'un pin sylvestre pour s'enfoncer dans le sol.
Panneau clair, net  et précis.

Hélianthèmes sur notre descente vers Courèt.

A Midar, deux menhirs (?) ou pierres levées semblent marquer la frontière entre Luz et l'Abatsus, comme elles sont situées sur une ligne de crête .

Après avoir atteint Villenave par les prés, nous reprenons la route et revenons au point de départ.
Merci François pour cette belle découverte si près de chez nous!


Photos Anne-Marie Beuneux, Bernard Platon et Denise Sabatut.










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