vendredi 11 novembre 2016

Le Lac d'Isaby 4 novembre 2016

Après avoir traversé le village coquet de Villelongue, nous avons emprunté une piste sud-est.


La pierre et le bois sont des matériaux bien utilisés.

Un village riche d'histoire et de curiosités.

L'école et la mairie s'éveillent en douceur.
Après Ortiac ,(730m),à 1,5 km, nous avons quitté la piste en direction de l'Abbaye de Saint-Orens .

Cette sente descend vers le ruisseau d'Isaby.


Abbaye bénédictine de Saint-Orens ,13-14ème siècles(?), environ 900 m d'altitude.

Selon la légende, le monastère primitif aurait été édifié à l'emplacement de l'ermitage où vécut Saint-Orens, jeune espagnol devenu plus tard évêque d'Auch.

Il est possible que le tremblement de terre connu dans la région en 1660 ait affecté gravement l'abbaye et accéléré sa ruine.

Vendus aux enchères à la Révolution,comme biens nationaux,les bâtiments déjà vétustes servirent de carrière.

A l'arrière,perdure, très localement, un appareil archaïque en "arêtes de poisson"





Le Pic du Viscos (2141m), le pic de Piquet(1953m) et, derrière les feuilles, le pic de Soulom (1763m)

Bien seuls dans cette immensité aux couleurs automnales.

Petit coin de paradis ...Les granges de la Prade.

 Rires en cascade.


Les ouvriers de l'entreprise Pratdessus travaillent à la centrale et à la prise d'eau.

Les hêtres, au fusain, dessinent un autre monde.

Un sapin se sent seul parmi ces géants.
Vagues sur le lac d'Isaby.

Si nous profitons aujourd'hui de ce cadre idyllique, nous le devons au courage d'un forgeron d'Arbouix. Autrefois, le Lavedan était hanté par un énorme serpent qui, par sa bouche ouverte, aspirait troupeaux entiers, chiens et hommes.
Le forgeron releva le défi lancé par la population locale.
Il installa sa forge au pied de la montagne et s'enchaîna à elle pour résister au souffle du colosse.Quand ce dernier se présenta,le jeune forgeron jeta des barres de fer rougies et même jusqu'à l'enclume! dans la gueule du serpent.
Un cri énorme retentit dans la montagne, le monstre se tordait de douleur. Il aspira tous les ruisseaux et les neiges. Rien n'y fit....Il se dressa une dernière fois avant de s'écrouler ,rejetant toute l'eau de son corps.C'est ainsi que le lac naquit au cœur des montagnes.

Une averse accompagnée de vents dignes du souffle du serpent nous ont obligés d'écourter notre pause.
Les dernières fleurs, bien courageuses...




La descente s'est effectuée en suivant la piste, nous avons admiré plusieurs granges aménagées et suivi un troupeau de vaches qui rentrait à l'étable....L'été est bien fini...

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